Événements 2011- 23 mars : Soutenance de la thèse de Catherine Larouche

 

Soutenance de la thèse
de doctorat de Catherine Larouche 
 
 


Catherine Larouche

Catherine Larouche, professeure à l'Université du Québec à Chicoutimi, doctorante en Administration et Évaluation de l'Éducation et membre de la Communauté, soutiendra sa thèse mercredi le 23 mars 2011 à 9 h 00 au local 3632 du Pavillon Louis-Jacques-Casault.

La thèse intitulée La validation d’une typologie des conceptions des universités en vue d’évaluer leur performance aborde la question des référentiels à utiliser en vue d’évaluer la performance des établissements universitaires dans le respect de leur complexité et de leur spécificité.

La typologie a été validée selon l’approche d’anasynthèse de Silvern. Cette approche, adaptée à la conception de modèles, structure l’ensemble de la recherche. Une typologie préliminaire a été élaborée à partir d’une recension des écrits portant sur les conceptions des universités et sur les théories organisationnelles. Pour chacune des conceptions, ont été spécifiés un type de gouvernance, des valeurs et des principes, des stratégies organisationnelles, les modes d’enseignement et les types de recherche privilégiés ainsi que les modalités spécifiques d’évaluation la performance. La typologie préliminaire a fait l’objet d’une étude pilote qui a conduit à l’élaboration d’un prototype. Le prototype a été soumis en entrevues semi-structurées, jusqu’à saturation des données, auprès de onze experts du domaine de l’enseignement supérieur.

Les critères de validation d’une typologie de Sauvé ont été utilisés, soit : la clarté, la consistance logique, l’exhaustivité, l’économie, l’utilité et l’acceptabilité par les usagers. Les modifications et les ajouts proposés par les experts ont été analysés par un comité de validation en vue de leur intégration, ou non, à la typologie optimale. La recherche conduit à une typologie optimale originale des conceptions des universités qui comporte sept types : service public, marché, académique, apprenante, politique, entrepreneuriale et milieu de vie.

Cette typologie, et les composantes qui la spécifient, ouvrent la voie au développement de modèles d’évaluation de la performance des universités dans le respect de leur complexité et de leur spécificité.

Le jury sera composé de Denis Savard, directeur de recherche, Lucie Héon, codirectrice de recherche, Jean-Joseph Moisset, prélecteur, Claude Trottier, examinateur, et Pierre Michaud, examinateur externe, Département d'Administration scolaire, Université d’Ottawa.

La Communauté invite les étudiants et les membres du corps professoral à assister à la soutenance et elle offre ses meilleurs vœux de succès à Catherine Larouche!

 

 

Soutenance réussie de la thèse
de Catherine Larouche


La Communauté félicite Catherine Larouche à la suite de sa belle
performance. Dans l'ordre habituel : Lucie Héon, Abdou Lahate Cissé,
Catherine Larouche, Denis Savard, Vincent Comlan Gomez, Patrice Okito,
Ndugumbo Vita, Franck-Jacob Hombahiya et Marie-Julie Babin.


Catherine
Larouche, Ph.D.

 (23 mars 2011).  Catherine Larouche, professeure à l'Université du Québec à Chicoutimi, a soutenu avec brio sa thèse de doctorat en Administration et Évaluation de l'Éducation. La thèse intitulée La validation d’une typologie des conceptions des universités en vue d’évaluer leur performance aborde la question des référentiels à utiliser en vue d’évaluer la performance des établissements universitaires dans le respect de leur complexité et de leur spécificité.

La soutenance a été présidée par Nathalie Parent. Le jury était composé de Denis Savard, directeur de recherche, Lucie Héon, codirectrice de recherche, Jean-Joseph Moisset, prélecteur, Claude Trottier, examinateur, et Pierre Michaud, examinateur externe, Département d'Administration scolaire, Université d’Ottawa.

Cet événement a été souligné par un sympathique dîner au restaurant La Fenouillère auquel assistaient les proches de Catherine ainsi que plusieurs invités.

La Communauté exprime ses félicitations à Catherine Larouche pour la réussite de ses études doctorales. Elle constitue un modèle de persévérance et une source d'inspiration pour tous les membres de la CREÉ.

 


Les remerciements de Catherine remuent des souvenirs cocasses chez ses enfants,
Jean-Simon, Sophie et Mireille. À L'arrière plan, Renée Cloutier, Jean Plante,
Patrice Okito et Abdou Lahate Cissé


Catherine entourée des membres de sa famille : M. Alain Guilbert, beau-père, Sophie,
fille, M. Alain Guilbert, conjoint, Mme Louiselle Bouchard, mère, M. Régis Larouche, père,
Jean-Simon, fils, Mme Céline Guilbert, belle-mère, Mireille, fille.


Le Directeur, Denis Savard, la nouvelle docteure Catherine Larouche
et la co-Directrice Lucie Héon.


Les membres du jury, Claude Trottier, Lucie Héon, Denis Savard et Jean-Joseph Moisset
en compagnie de Catherine Larouche. M. Pierre Michaud assistait à distance.


Trois générations de filiation pédagogique: Renée Cloutier (à droite) qui a supervisé
 les études doctorales de Lucie Héon (et partenaire émérite de la CREÉ),
Lucie Héon qui a supervisé le doctorat de Catherine Larouche.


Catherine Larouche, un exemple de persévérance pour les doctorants
de la Communauté dont Abdou Lahate Cissé, Vincent Gomez, Ndugumbo Vita et Franck-Jacob Hombahiya.


Vue partielle du coquetel

 

Remerciements de Catherine Larouche
 

Ce projet n’aurait été possible sans le soutien et le support de nombreuses personnes que je tiens à remercier chaleureusement.

Je tiens à remercier d’abord mon directeur de recherche Monsieur Denis Savard qui a su me guider en me laissant la latitude nécessaire à mon développement professionnel. Merci Denis, pour ta rigueur, ta patience et ta compréhension.

Je remercie ma codirectrice de recherche Madame Lucie Héon qui a su apporter à ce projet de nombreuses idées pertinentes, cohérentes et encourageantes.

Un remerciement spécial à M. Jean-Joseph Moisset pour toute l’énergie qu’il a su insufflé à ce projet. Merci M. Moisset pour toutes ces heures de plaisir à discuter.

Toute ma gratitude aux experts qui ont accepté généreusement de participer et de collaborer à ce projet et aux membres de mon jury pour leurs commentaires généreux et pertinents.

Je veux également remercier tous mes collègues du Département des sciences de l’éducation et de psychologie pour les nombreux encouragements, tout au long de ces années. Un merci particulier à Mesdames Denise Doyon et Pauline Minier pour leur écoute attentive, leur soutien et leurs conseils judicieux ainsi qu’à Madame Denise Perron pour les corrections linguistiques.

À tous les membres de la Communauté de recherche et d’entraide en éducation (CREÉ): Merci pour votre amitié et votre soutien. La Communauté est un nouveau mode d’encadrement des étudiants des cycles supérieurs prometteur pour les années à venir.

La réalisation de ce projet n’aurait été possible sans le soutien de mon directeur de maîtrise Monsieur Jacques Desbiens qui m’a convaincue et motivée à entreprendre ce périple. Merci Monsieur Desbiens pour votre appui tout au long de mon sinueux parcours.

Je remercie également ma famille et ma belle famille pour leur soutien et les pauses familiales réconfortantes. Un merci particulier à mon père pour la correction linguistique de mes travaux de scolarité.

Ce projet n’aurait été possible sans l’accueil chaleureux de mes amies, Annie, Nathalie et Chantale lors de mes nombreux déplacements.

C’est parce que j’ai des enfants formidables, autonomes et débrouillards que j’ai réussi à passer à travers les difficultés de la conciliation travail-famille et études. Merci pour le bonheur et la fierté que vous m’apportez tous les jours.

Enfin, mon dernier remerciement est pour mon conjoint, Alain. Merci pour ton support dans la vie quotidienne et ta compréhension. Tes sages conseils m’ont aidée à passer à travers de nombreuses embûches. Merci pour ton appui indéfectible.

 

Adresse de Denis Savard
 

Merci Madame la Présidente,

Que l'on me permette de féliciter Catherine pour son texte documenté et pour sa présentation claire et bien structurée.

En tant que directeur de recherche, j'ai suivi son cheminement et je peux témoigner de l'ampleur du travail qu'elle y a investi dans les conditions difficiles qui sont notamment celles d'une mère de trois enfants, d'une nouvelle professeure universitaire et d'une enseignante qui fait ses premières armes dans la salle de classe auprès de la clientèle exigeante des directeurs et des directrices d'écoles.

Tablant sur sa détermination et sur la l'appui qu'elle a reçu de ses proches, Catherine a surmonté les difficultés et elle est parvenue à présenter devant nous aujourd'hui les résultats de sa recherche.

Parlons-en de cette recherche! La thèse de Catherine s'appuie sur une intuition lumineuse. Dans un domaine qui favorise d'instinct l'uniformité, Catherine a poursuivi l'ambition de développer un modèle d'évaluation de la performance des universités qui respecte la spécificité et la complexité des établissements. Un modèle tout à fait original qui recadre dans une approche constructiviste, une pratique considérée à jamais acquise au positivisme et au fonctionnalisme.

Alors que les modèles d'évaluation de la performance occultent insidieusement les conceptions, principalement économiques, qui les sous-tendent, l'idée de lier la mesure de la performance à une typologie des conceptions des universités constitue une véritable percée, un breakthrough,  un saut qualitatif.

Passer de l'idée à sa réalisation s'avérait toutefois un réel défi quand on sait combien est vaste, insaisissable et évanescent le sujet auquel elle s'attaquait, et comment était grand le danger de s'y perdre!

Le résultat auquel est arrivé Catherine est fort potable et, à notre avis, son travail fait avancer le dossier sur bien des plans. Ce résultat est l'aboutissement d'une réflexion intense à laquelle nous avons eu le privilège de participer en accompagnant cette doctorante de talent, intense, mais intègre.

Enfin, comme c'est le cas pour toute taxonomie, classification, ou typologie, on peut contester la pertinence de certains éléments, discuter la clarté des définitions, estimer la valeur de l'exercice à l'aune de nos positions politiques ou idéologiques, il n'en demeure pas moins que la thèse présentée suscite le débat et que l'idée autour de laquelle elle est conçue s'avère particulièrement féconde et structurante.

 

Félicitations de Ndugumbo Vita,
Secrétaire général de la CREÉ
 

Bonjour Catherine

Votre soutenance de thèse a procuré une grande joie pour nous membres de la Communauté de recherche et d’entraide en éducation. Cette joie égale celle que vous-mêmes ressentez présentement. Vous nous avez prouvé combien, investir dans une action collective, rapporte des résultats escomptés au-delà des attentes. Pour la CREE, vous êtes une locomotive qui, derrière elle, tire des wagons chargés de tonnes de produits vers une longue destination dont on ne connait pas nécessairement la distance à parcourir. L’évidence en est que, l’on peut se souvenir de la date du début de la recherche et de la date de la première version de la rédaction de sa thèse de doctorat, mais on ne peut prophétiser la date du dépôt final de la thèse à la faculté des études supérieures de l’Université Laval.

Dans cette mouvance académique, Catherine, vous êtes la locomotive. Denis Savard, Lucie Héon et Serge Sévigny en sont les machinistes qui opèrent avec nous dans les longues distances à parcourir où l’expérience du parcours nous rassure de l’avenir certain, comme vous nous l’avez déjà démontré. Vous comprendrez donc combien vous êtes pour nous une source d’inspiration, d’émulation, de courage et de motivation pour la réussite scolaire.

Les doctorants de la CREE se demandent : ferons-nous comme Catherine? Mais vous nous avez donné des réponses à cette question à travers votre mot de remerciement. Vous avez raconté comment vous avez été même témoin du chantier de construction de l’autoroute la Laurentienne, pour dire combien vous avez supporté les va et viens Québec-Chicoutimi, combien vous avez obéi aux stress des tempêtes de neige, aux glissements de routes, combien vous avez quelques fois laissé les enfants aux bons soins de grand parents pour que le 23 mars 2011, au Pavillon Casault, soit réellement le grand jour du rendez-vous avec la moisson.

En Afrique, nous disons : « on laboure en suant, on récolte sa moisson en souriant ». Permettez-moi donc de vous féliciter en souriant parce que la soutenance et la période post soutenance sont des moments de sourire. Je souris en vous disant Merci parce que vous avez bien porté le flambeau de la Communauté et d’entraide en éducation. Ainsi la CREE vous a offert un bouquet de fleur pour dire : Que votre vie professionnelle soit florissante et toujours jolie, souriante comme vous avez souri en le recevant des mains de Marie Julie.

Pour la tasse, la CREE comprend que vous avez conduit dans des tempêtes, pour réaliser ce travail de thèse. Mais vous n’avez pas fini la recherche. Vous allez encore conduire pour le reste du parcours, production des articles, des livres, colloques, séminaires, cours, etc. Toutes ces choses nécessitent une pause-café. Voila le message qui accompagne la tasse. Ne vous fatiguez pas car vous êtes la locomotive. Prenez une pause-café et souvenez-vous de la CREE. Sinon les restes de wagons que vous trainez vont dérailler et les trois machinistes vont se décourager.

Au nom de tous les membres de la Communauté de recherche et d’entraide en éducation et de tous ses partenaires, je vous présente, comme Secrétaire général, mes vifs remerciements et mes félicitations pour ce travail que vous avez si bien accompli.

FÉLICITATIONS !

 

Félicitations de Monsieur Alain Guilbert,
beau-père de Catherine

 

Un grand moment d’émotion... et de fierté

 

La date du 23 mars 2011 restera gravée dans ma mémoire bien longtemps. Pourquoi? Parce que ce jour-là, notre belle-fille (la conjointe de notre fils Alain), Catherine Larouche, procédait à la soutenance de sa thèse de doctorat en administration scolaire devant un jury formé de cinq brillants universitaires de carrière et aussi en présence de sa famille immédiate, son conjoint, ses trois enfants, Mireille, Sophie et Jean-Simon, ses parents, ses beaux-parents, quelques ex-professeurs et collègues aux études doctorales. L’événement se déroulait à l’Université Laval (Québec) où elle a fait ses études menant au doctorat et où se trouvaient son directeur de recherche, Denis Savard, et sa codirectrice de recherche, Lucie Héon, tous deux attachés au département des fondements et pratiques en éducation. Tous deux faisaient partie du jury, tout comme Jean-Joseph Moisset, qui a agi comme prélecteur, et Claude Trottier, comme examinateur, aussi attachés au même département. Et le cinquième membre du jury, à titre d’examinateur externe, était Pierre Michaud, professeur en administration scolaire à l’Université d’Ottawa.

Le sujet de la thèse de doctorat : « La validation d’une typologie des conceptions des universités en vue d’évaluer leur performance ». L’évaluation de la performance est aujourd’hui un sujet à la mode. On évalue la performance des employés à leur travail, la performance de nos politiciens, la performance des entreprises, la performance des organisations, etc. Mais évaluer la performance des universités... voilà pour le moins un sujet délicat et difficile à traiter. Bien sûr, le magazine Maclean présente annuellement son classement des universités. Toutes celles qui obtiennent une bonne note se disent évidemment satisfaites de cette évaluation, mais la plupart ont quand même l’impression que cette méthode ne les reconnaît pas à leur juste valeur. La thèse de doctorat de notre belle-fille s’attaquait donc à un sujet fort difficile, dont je n’ai pas compris tous les éléments, mais qui a semblé impressionner les cinq membres du jury qui à l’unanimité ont confirmé la validité de son travail.
Mon objectif en écrivant ce texte aujourd’hui n’est pas de discuter la valeur du travail de Catherine, sa valeur ayant été reconnue par le jury beaucoup mieux que je n’aurais pu le faire, mais plutôt de reconnaître le chemin extrêmement difficile qu’elle a parcouru au cours des années. Pour ce faire, je dois revenir quelque peu en arrière.

Mon fils Alain, qui est ingénieur chimiste chez Alcan (aujourd’hui Rio Tinto Alcan), a rencontré Catherine, une jeune avocate, au début de son séjour (qui dure depuis près de 20 ans) au Saguenay. En 1997, Alcan a proposé à mon fils un stage de deux années dans une usine de transformation de la bauxite (l’élément de base de l’aluminium) en Jamaïque. Catherine, qui pratiquait le droit au sein d’un cabinet d'avocats reconnu de la région, et qui était déjà la maman de deux jeunes enfants et enceinte d’un troisième, a accepté de relever le défi avec Alain en l’accompagnant dans son aventure jamaïcaine et en prenant la décision de se consacrer totalement à sa famille pendant cette période.

À son retour au Canada, après deux années d’absence, Catherine a jugé qu’elle en avait assez du droit et qu’elle voulait faire autre chose. Son rêve : devenir professeure d’université en administration, ce qui signifiait qu’elle devait reprendre des études, qui la mèneraient d’abord à une maîtrise, et par la suite au doctorat. C’est une exigence à laquelle doivent se soumettre à peu près tous les professeurs d’université. Vous le comprendrez comme moi, c’était un défi extrêmement difficile à relever qui, dans mon esprit, pouvait être assimilé à celui que relève l’alpiniste qui décide de s’attaquer au sommet le plus élevé du monde, l’Everest. Les obstacles qui se trouvaient devant elle étaient nombreux. C’est le moins que je puisse dire. Comme vous l’avez sans doute deviné, Catherine habitait Chicoutimi, là où les cours de maîtrise en administration n’existaient pas. Pendant deux années complètes, la jeune maman de trois enfants prenait l’autobus chaque semaine pour se rendre à l’école des Hautes études commerciales (HEC) à Montréal pour y suivre ses cours. Son conjoint (Alain) et ses parents (qui habitaient aussi Chicoutimi) se sont donné la main pour prendre soin des enfants lors de ses voyages dans la métropole. Ses efforts ont été récompensés puisqu’elle a réussi la première étape de son difficile parcours, soit sa maîtrise, ou, si je poursuis l’analogie de l’Everest, l’atteinte du camp de base.

Mais le plus difficile restait à venir. Cette nouvelle étape qui a mené Catherine au doctorat s’est allongée sur 10 ans... eh oui, dix longues années. Il lui a fallu énormément de travail, de courage, de persévérance, d’enthousiasme, de passion et quoi encore pour y parvenir. Heureusement, des démarches menées auprès de l’Université Laval, à Québec, lui ont permis de se rapprocher un peu de sa résidence pendant la période de sa scolarité de doctorat de même que pendant les années où elle a effectué les recherches nécessaires pour la rédaction de sa thèse de doctorat. Comme elle l’expliquait dans ses mots de remerciements qui ont suivi la décision unanime du jury à l’endroit de son travail, elle a traversé aller-retour des dizaines et des dizaines de fois le parc des Laurentides, entre Québec et Chicoutimi, bien avant que la route sinueuse et si dangereuse de ce parc ne devienne tout récemment une superbe autoroute à quatre voies. Elle a vu de ses propres yeux la construction de toutes les étapes de cette voie aujourd’hui sécuritaire qu’elle a connue dans la neige, le verglas, la pluie, la brume et quoi encore. Elle y a vu des animaux sauvages, des dizaines d’accidents, mais elle a tenu le coup... et malgré tous les obstacles sur son parcours, elle est demeurée une maman exemplaire pour Mireille, Sophie et Jean-Simon (qui ont respectivement à quelques mois près 18, 16 et 14 ans. Ils n’en avaient que 8, 6 et 4 lorsque la grande aventure du doctorat a été entreprise).
Depuis, les cinq dernières années, en plus des enfants et du conjoint, elle avait obtenu le poste dont elle rêvait depuis longtemps, celui de professeure à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), mais à la condition qu’elle poursuive avec succès les travaux qui la mèneraient à son doctorat, ce qui aurait pour résultat d’assurer sa permanence comme professeure. Vous aurez compris qu’il s’agissait de tâches qui équivalaient tout compte fait à trois emplois à plein temps: mère de trois enfants, professeure d’université et étudiante au doctorat en administration scolaire. Quand je parlais d’atteindre l’Everest, cela y ressemblait sous plusieurs aspects.

Inutile de vous dire que pendant ses remerciements à ses professeurs, à ses collègues, aux membres du jury, à ses parents, à ses enfants et à son conjoint, à qui elle a dit que « ce doctorat était aussi le sien », l’émotion était à son comble. Catherine a dû s’arrêter à quelques reprises pour refouler ses larmes, sans doute des larmes de joie... qui étaient pourtant parfaitement justifiées dans les circonstances en revenant sur ce qu’avaient été les 10 (même les 12) dernières années pour elle. Mais en même temps, elle avait toutes les raisons du monde d’être FIÈRE de ce qu’elle avait accompli... d’avoir atteint cet objectif qui, pour moi, était aussi élevé que l’Everest... d’avoir finalement réalisé ce qui avait été son rêve durant tellement d’années... de n’avoir jamais quitté des yeux son objectif final.

Et pour Céline et moi, ses beaux-parents, c’était aussi un grand moment d’émotion... et surtout de fierté. Nous sommes extrêmement FIERS de toi, Catherine Larouche, Ph. D., trois lettres qui t’ont tellement demandé, mais qui valent tellement à tes yeux comme à nos yeux. C’est la première fois que nous accueillons une DOCTEURE dans notre famille!

BRAVO! Catherine!!!

 

Blogue paru à l'adresse http://jmfilion.wordpress.com/2011/03/27/un-grand-moment-dmotion-et-de-fiert/

 

Félicitations de Monsieur Bernard Voyer,
explorateur, conquérant de l'Éverest, du Pôle Nord et du Pôle Sud

 

L'Éverest

Alain et Céline

Trop occupé pour répondre à ce texte, mais je le fais car nous devons rester maître du temps et aussi quand les mots vous rejoignent si fortement.

Vous pouvez être fiers.

Le lien que vous faite avec l’ascension du plus haut sommet est juste et mérité.

Je dirais à Catherine qu’on a pas toujours le vent de dos, que la pente est souvent plus raide que prévu, que le sommet demeure loin même avec quelques mètres a faire et qu’il faut savoir revenir au camp de base pour s’acclimater. Aucune ascension ne se fait seul et Catherine le sait. Elle a eu besoin de l’amour de ses enfants pour solidifier son projet, besoin aussi de votre admiration pour ne pas tourner le dos au défi, besoin de complicité de ses profs et amis pour ne pas perdre l’itinéraire…

Là-haut, à bout de souffle, elle a pu regarder très loin, toucher l’horizon et même voir d’autres sommets a conquérir; mais surtout elle était libre, là où elle rêvait d’être.

J’ai eu la chance de croiser le regard de Nathalie lors de sa graduation en septembre dernier après avoir réussi son MBA intensif sur 1 an!!! cette fierté qui devient l’aliment le plus stimulant qui soit.

Dites a Catherine que je suis certain de l’avoir vu au sommet, de voir ses traces et de la regarder s’éloigner vers un nouveau défi.

 

 
 

 

 

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